Vincent Bosc
vidéaste, né à Montpellier en 1977.Très tôt, il s’intéresse à la danse par sa pratique musicale de percussionniste, puis par la vidéo. A ses débuts, en 1999, il collabore avec Artefact, cellule de création contemporaine en danse puis réalise les images pour le film « Lexique Dansé » et « C’est de la danse contemporaine » avec la chorégraphe-réalisatrice Jeannette Dumeix. Cette collaboration lui permettra de filmer de nombreux chorégraphes dans leur processus de création (Boris Charmatz, Laura De Nercy, Odile Duboc, Emmanuelle Huynh, Loïc Touzé, etc.).Depuis 2003, il travaille régulièrement aux côtés d’Hervé Robbe, au CCN du Havre, pour qui il crée les images vidéos de ses spectacles, coréalise films et installations et fait les régies vidéo en tournée. Cette complicité évolue maintenant au sein de la cie Travelling & Co.En parallèle, de nombreuses rencontres lui permettent de diversifier ses expériences visuelles pour la danse et le théâtre avec le compositeur Andrea Cera, les cies Affari Esteri (Edmond Russo, Shlomi Tuizer), La Bazooka (Sarah Crépin, Etienne Cuppens), Cie AKTé (Arnaud Troalic), plus récemment Alain Buffard. Son parcours dans le spectacle vivant lui a permis d’orienter son travail vers une perception sensible de l’image qui vient nourrir son vocabulaire visuel. Il conçoit la caméra comme un protagoniste qui amplifie le regard et génère une charge émotionnelle.
Andrea Cera
Né à Vicenza en Italie en 1969, Andrea Cera étudie le piano et la composition au Conservatoire de Padoue et la philosophie à l’université de la même ville. A partir de 1990, il commence à travailler régulièrement dans le domaine de la musique commerciale. Après cette période d’apprentissage, il revient en 1994 - 1995, au monde de la musique "savante", avec l’intention de synthétiser ses connaissances hétérogènes. Ses oeuvres commencent alors à être jouées au concours international de composition Edvard Grieg à Oslo, au festival Agora à Paris, au concours international Gustav Mahler à Klagenfurt, à la semaine musicale du théâtre olympique à Vincenza, au concours international de composition de Agosto à Bologna, à l’université de Trento... En 1997 - 1998, il suit le cursus de composition et d’informatique musicale de l’IRCAM à Paris. Il étudie avec P. Hurel, B. Ferneyough, T. Murail, M. Lindberg, M. Stroppa, J. Harvey, T. de May, J.C. Risset ... En 1999, il présente son travail dans le cadre de la dixième conférence de l’International Association for the Study of Popular Music à Sydney. Depuis 2000, il collabore avec le CCN du Havre. Dans ce cadre, il a créé avec le chorégraphe Hervé Robbe, les musiques de Permis de construire - Avis de démolition et REW et avec le vidéaste Aldo Lee, la musique de l’installation Cendrillon.
Richard Deacon
Richard Deacon, sculpteur contemporain, est né à Bangor au Pays de Galles en 1949.Il est aujourd’hui internationalement reconnu comme une des figures marquantes de la sculpture contemporaine. Il s’est rapidement imposé comme un étonnant fabricateur de formes et comme le créateur d’un univers plastique épousant la mobilité du vivant. Remarqué dès le début des années 80 parmi les jeunes sculpteurs apparus sur la scène anglaise, Richard Deacon fait partie de ces sculpteurs qui affrontent directement les matériaux. Travaillant aussi bien la céramique, que le métal, le bois, la résine, le papier, le verre, le plastique, le cuir, le tissu, il se définit comme un fabricateur. Les formes des sculptures suggèrent un univers biomorphique empreint de sensualité. Si elles trouvent parfois des résonnances avec le registre de la vie organique, elles n’en restent pas moins empreintes d’une profonde rigueur minimaliste. La mobilité et la fluidité des formes de Deacon entrainent le spectateur dans une chorégraphie de l’instabilité, dans laquelle énigmes et métamorphoses, auxquelles fait écho la poétique des titres, sont autant d’images de la complexité du monde et de la relativité de nos perceptions et nos connaissances. "Ne pas savoir, un bon état de l’art", a pu dire l’artiste.
Benjamin Graindorge
Né en 1980, Benjamin Graindorge est l'un des jeunes talents du design français.
Diplômé de l'ENSCI – les Ateliers en 2006, son projet de Paysage domestique a fait l'objet d’une aide du VIA. Benjamin est sélectionné deux années consécutives au festival Design Parade et remporte consécutivement le concours Cinna et les Audi Talents Awards dans la catégorie Design.
Après être parti en résidence à la villa Kujoyama à Kyoto il revient en France pour collaborer avec François Bauchet sur la scénographie de la Biennale Internationale du Design de Saint-Etienne 2010. En 2011, il s’expose pour la première fois en solo show à la galerie YMER&MALTA où il a présenté cinq objets pensés autour du thème de la rêverie.
A présent, Benjamin Graindorge a la chance de travailler à toutes les échelles du design : du design industriel avec Ligne Roset ou Artuce, du design d’édition pour une entreprise comme Moustache et du design de recherche avec la Galerie YMER&MALTA.
Une exploration du design à toutes les échelles pour continuer à découvrir de nouveaux paysages et à éviter l’ennui.
Romain Kronenberg
Né en 1975, Romain Kronenberg a débuté son travail en 2005, à travers une série de performances musicales, avec composition pour guitare conçue pour un coucher de soleil accompagnée d'une vidéo (Fondation Cartier et Palais de Tokyo). Son oeuvre s'articule désormais autour de la vidéo et du son, dans un style hypnotique et mélancolique. La musique qu'il compose occupe une place essentielle dans ses projections. L'artiste a en effet d'abord été compositeur en électroacoustique et a été formé à l'Ircam après des études de théologie et de musique à Genève. Il a également collaboré à des scénographies sonores pour de nombreux artistes comme Ugo Rondinone, Pierre Huyghe, Hervé Robbe et Ange Leccia. Sa musique concourt à créer une atmosphère de méditation et d'introspection autour d'images qui évoquent justement état de solitude et tentatives de communication. Lauréat de la villa Kujoyama à Kyoto en 2009, Romain Kronenberg y a séjourné pendant 7 mois. Il y a créé plusieurs vidéos ainsi que le film sans images & western contemporain Blue blue electric blue commandé par le Cnap pour l’exposition Diagonales. C’est aussi au Japon qu’il a écrit Down down down down, film climatique et musical tourné durant l’été 2010 et mettant en scène la comédienne Audrey Bonnet.
François Maillot
Régisseur général, régisseur lumière et créateur lumière, il a développé son travail de création au Centre d’Art et d’Essai de Mont-Saint- Aignan pendant cinq ans. Il a notamment travaillé pour la danse et le théâtre avec Elsa Wolliaston, Eugénio Barba, Joël Pommerat, Jean Gaudin, Régis Huvier, Paul Devaux et Frédéric Lescure mais aussi les compagnies Pipo Delbono et Mossoux Bonté. Depuis 2000, il réalise cinq créations lumière pour la compagnie étant-donné, Jérôme Ferron et Frédéricke Unger et multiplie les expériences au Cirque – Théâtre d’Elbeuf, au festival Octobre en Normandie et à l’Opéra de Rouen, où il accompagne notamment le travail de la compagnie Rosas d’Anne Teresa de Keersmaeker. En 2005, il commence un travail de collaboration avec Hervé Robbe.
Ninon Prouteau-Steinhausser
Ninon Prouteau-Steinhausser est chercheuse dans le cadre d'une thèse de doctorat à l'Université Paris8, rattachée au laboratoire d'analyse des pratiques et discours en danse, sous la direction d'Isabelle Ginot. Son travail porte sur la critique chorégraphique française du XXème siècle, pensée comme un genre littéraire dont elle décrit les spécificités et les fonctionnements vis à vis d'un art qui se construit dans une autonomie nouvelle tout au long de cette période.
Dans le cadre d'un contrat doctoral elle a enseigné en licence danse à Paris8. Elle a collaboré avec Myrto Katsiki et Jennifer Lacey à une recherche-création intitulée « la critique en action, regards de l'art, regards sur l'art » sous la direction d'Emmanuelle Huyn, Anne Kerzerho et Isabelle Ginot dans le cadre du Labex H2H. Elle a obtenu en juin 2013 une bourse de recherche du Centre national de la danse, avec Fabrice Dugied et Claude Sorin, afin d'exploiter et d'analyser le fonds d'archives professionnel de Lise Brunel (journaliste de danse) et d'en concevoir une exposition. Elle est membre de l'association des chercheurs en danse (aCD) et du comité de rédaction de sa revue (Recherches en danse). En parallèle, elle met sa propre plume au service d'artistes (Catherine Contour, Hervé Robbe, Viviana Moin, Marion Uguen, …) ou de lieux (la Fondation Royaumont et la formation chorégraphique qui y est associée).

Alquier Laurence / Andujar Julien / Bertaut Alexandra / Bigot Alexia / Bioret Olivier / Bosc Vincent / Boustani Christian / Bouvier Blandine / Burchi Ron / Calvez Emeline / Cappello Romain / Cardin Yann / Cardona Wally / Cera Andrea / Clark Christina / Colosio David / Cornillot Emilie / Crespin Sarah / Cuppens Etienne / Cuvilliez Guillaume / Deacon Richard Denizot Sarah / Fabrègue Dominique / Fusco Massimo / Garnier Kathy / Garot Sylvie / Girard Catherine / Godani Jacopo / Godin Yves / Grach Emmanuelle / Graindorge Benjamin / Guitton Ariane / Hedman Hanna / Héritier Nicolas / Hubert Nicolas / Hugo Jean Michel / Huynh Emmanuelle /Jestin Alexis / Kronenberg Romain / Le Prado Cécile / Lebreton Myriam / Lee Aldo / Lee Rebecca / Lefevre Bastien / Legrand Catherine / Johana Lemarchand / Lequileuc Cedric / Lescop Anne Karine / Maillot François / Matignon Laurent / Mendes Pedro / Miereanu Costin / Mirbeau Virginie / Morel Michel / Morell Alvaro / Naito Kosue / Nioche Julie / Olhandeguy Elise / Ouramdane Rachid / Plasse Charlotte / Prunenec Sylvain / Quettier Carole / Ramalingom Fabrice / Rambaud Carole / Raulin Antoine / Rizzo Christian / Robbe Valerie / Rognerud Françoise / Russo Edmond / Sembinelli Nathalie / Toeplitz Kasper / Tran Claire / Tsekenis Alexandre / Tuizer Schlomi / Urrea Valérie / Verriéres Frédéric / Vicente Juan Manuel Waisman Hanna / Wako Yoshifumi / Welinsky Gilles ...